Me voila openSUSE et je reste.
Le challenge Nixos a pris fin pour moi, je suis satisfait de la distribution, j’ai adoré et surtout je l’ai adopté, je suis même certain que j’étais à deux doigts de la garder sur ma machine principale, celle que je voulais faire tourner sous openSUSE et qui était jusqu’alors sous Debian.
Debian et moi c’est une aventure commencé en 2005, vite abandonné pour y revenir avec la sortie de Etch en 2007 me semble t’il. Elle ne m’a jamais fait faux bonds, ni de coups bas, toujours été là et fonctionnelle. J’ai pratiquement tout connu avec et sous Debian, l’emballage de paquets, la maintenance de flemmards, les services (HTTP, Exim, VSFTP,…), les jeux, l’émulation, mais aussi utiliser la machine pour le boulot.
Debian c’est derrière moi, j’en suis content, passé 16/17 ans avec la même chose c’est tout de même pas mal, j’ai passé les bécanes de versions en versions depuis Etch (4) jusqu’à la dernière actuellement Bookworm (12). Une seule version m’a donné un sentiment de non fini c’est celui de la Wheezy (7), que je n’ai eu sur ma machine que quelques mois, que je n’ai pas gardé pour diverses raisons, je suis même parti sur une Ubuntu à cette époque là, avec des openSUSE.
J’ai donc beaucoup aimé cette Debian, mais il me fallait changer, cette distribution me rappelant trop une personne que j’ai perdu et qui me manque trop, j’ai besoin de lâcher prises, ça c’est depuis 3 ans, 3 longues années, que je tentais mais n’arrivant pas à me défaire de l’emprise, de mes habitudes, de ma tranquillité, de tout ce qui fait que Debian est Debian tout simplement.
La distribution de substitution était toute trouvée, mais en gros il ne fallait pas une fille de Debian, pas de debian-likes donc, pas de APT, pas de devscripts, pas de distributions demandant trop de temps de maintenance ou de soi donc pas de gentoo-likes, ainsi on évite les arch-likes du style Manjaro même si elles simplifient la base. Je voulais éviter la Fedora, j’adore et ce n’est pas le problème ici, je pense qu’elle serait une très bonne distribution, un entre deux, quelque chose se situant entre Debian stable trop figé et la openSUSE Tumbleweed, le soucis est REDHAT, clairement, ce n’est pas quelque chose en qui j’ai confiance, à la limite d’un Canonical, je les trouve trop autoritaires, décideurs à notre place. SUSE l’est bien moins, par exemple ils utilisent pour leurs produits surtout GNOME, openSUSE quant à elle est par défaut avec KDE/Plasma et pousse ce bureau, un autre exemple, SUSE pousse pour passer à ALP au lieu de Leap, le projet décide de prendre pour le moment un second chemin avec une rolling rationnalisé du nom de Slowroll. Bref, la distribution était toute trouvée, c’est ma distribution de cœur, celle que j’ai toujours été dessus en seconde machine, une des distributions que j’installais ailleurs que chez moi à l’époque où Leap avait de l’avenir (mais que je ne fais plus en attendant la ALP en qui j’ai toute confiance bien que je préfère le concept de Nixos avec son seul fichier), oui c’est openSUSE.
Nixos n’a jamais été là pour être ce qui devait remplacer ma Debian, je voulais juste passer dessus pour la tester à nouveau, maintenant elle est pour moi une possibilité sinon la possibilité la plus intéressante pour devenir ma distribution principale car elle a des atouts de malades. Par exemple, fini les updates automatiques avec la Tumbleweed, non je ne risquerais pas de mettre en place ça sur une rolling, c’est de l’inconscience et-ce même si j’ai les snaphots de secours avec le BTRFS. Là pour le coup avec la Nixos, je peux activer cela sans aucuns soucis! Du reste, faire les mises-à-jour manuellement et les regarder se faire ne rime à rien sur celle-ci, ça veut quasiment rien dire, les noms de paquets ayant été déformé, avec avant eux une rallonge de clés, on a bien du mal à voir ce qui s’y trame et encore une fois on n’en a pas besoin.
Donc me voila sous openSUSE, enfin, me voila sous openSUSE sur ma machine principale! Donc mon portable va passer d’openSUSE Leap à Nixos, j’ai encore une Debian dans un second portable, celui de madame, je n’y touche pas, ça sera pas un drame. C’est la première fois en 17 ans que je n’ai pas un sentiment de manque pour retourner à Debian, je n’ai pas ce “je ne sais quoi” qui me taraude habituellement et qui fait que je dois être sous Debian pour ma machine principale, non, rien et ça c’est Nixos qui a ouvert la voie.
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