Si on parlait de Baldur's Gates 3 ou plutôt de Divinity: Original Sin 3 ?
Malheureusement, vous ne verrez qu’une version de ce billet castré car j’ai fait une fausse manip (une de plus, en ce moment j’en suis le roi…) et le billet complet est parti dans les limbes de l’oubli. Mais je vais essayer de refaire l’essentiel du billet en raccourci.
Je commence comme étant fan des jeux de ce style, j’adore les deux premiers Baldur’s Gate, qui ont marqué une époque et établi un standard pour les RPGs. Ces jeux, développés par BioWare et publiés par Interplay, étaient basés sur les règles de Donjons et Dragons et se déroulaient dans l’univers des Royaumes Oubliés. Avec une richesse narrative exceptionnelle, des personnages mémorables et des dialogues complexes, Baldur’s Gate 1 et 2 ont su captiver des millions de joueurs. Le système de combat en temps réel avec pause stratégique, la possibilité de contrôler une équipe de personnages diversifiés et l’immensité du monde à explorer ont établi une nouvelle norme pour les RPGs sur PC. Ces éléments ont fait de Baldur’s Gate une référence incontournable pour tous les amateurs de jeux de rôle.
Les jeux comme Pillars of Eternity et Pathfinder ont pris la relève, rendant hommage à l’héritage de Baldur’s Gate tout en apportant leurs propres innovations. Pillars of Eternity, développé par Obsidian Entertainment, a réussi à capturer l’essence des RPGs classiques avec son propre univers et des mécaniques de jeu qui rappellent les meilleures heures des années 90 et 2000. Le jeu offre une profondeur narrative et des choix moraux significatifs, des caractéristiques chères aux fans de Baldur’s Gate. De même, Pathfinder: Kingmaker et sa suite, Wrath of the Righteous, ont su combiner une jouabilité profonde avec une fidélité aux règles de jeu sur table. Ces jeux permettent aux joueurs de créer des personnages complexes et de vivre des aventures épiques, tout en respectant les mécaniques et l’esprit des RPGs traditionnels.
L’éditeur original de Baldur’s Gate, Interplay, a eu une histoire tumultueuse avec de nombreux hauts et bas. Après la sortie de ces classiques, Interplay a publié plusieurs autres titres remarquables avant de disparaître progressivement de la scène. Des jeux comme Fallout et Icewind Dale ont continué à renforcer la réputation d’Interplay en tant que leader dans le développement de RPGs. Cependant, des difficultés financières et des erreurs de gestion ont finalement conduit à la chute de l’entreprise. Néanmoins, l’héritage de ces jeux a perduré grâce à des studios passionnés et des communautés de joueurs dévoués, qui ont continué à célébrer et à s’inspirer des œuvres d’Interplay.
Et puis vient Baldur’s Gate 3, développé par Larian Studios. En tant que grand fan de Divinity: Original Sin, je reconnais la qualité exceptionnelle de Baldur’s Gate 3. Cependant, il me semble plus être une continuation de Divinity que de Baldur’s Gate. Les mécaniques de jeu, le style visuel et même la façon de raconter l’histoire semblent plus proches de l’univers de Divinity que des Royaumes Oubliés. Les combats au tour par tour, bien que stratégiquement intéressants, diffèrent de l’approche en temps réel avec pause qui définissait les premiers Baldur’s Gate. De plus, le ton et l’humour présents dans Baldur’s Gate 3 rappellent fortement ceux de Divinity: Original Sin, ce qui peut dérouter les fans de longue date des jeux originaux. Cela crée une certaine déception pour les fans de longue date comme moi, qui recherchent l’expérience classique de Baldur’s Gate.
Malgré cela, je dois admettre que Baldur’s Gate 3 est un jeu de haute qualité, avec une profondeur de gameplay et une richesse narrative impressionnantes. Les graphismes sont superbes, les dialogues sont bien écrits et les quêtes sont engageantes. Les interactions entre les personnages sont riches et variées, offrant une multitude de choix et de conséquences. Cependant, il manque cet esprit unique qui faisait des deux premiers Baldur’s Gate des jeux si spéciaux. Ironiquement, je retrouve cet esprit plus dans des jeux comme Pathfinder: Wrath of the Righteous, qui capturent mieux l’essence de ce que j’attends d’un Baldur’s Gate. Pathfinder 2 parvient à combiner un gameplay fidèle aux règles de Donjons et Dragons avec une narration immersive et des personnages profondément développés, offrant une expérience qui se rapproche davantage de celle des premiers Baldur’s Gate.
En conclusion, Baldur’s Gate 3 est sans doute un excellent jeu, mais pour moi, il ne parvient pas à être le véritable successeur spirituel des premiers Baldur’s Gate. Il se positionne plutôt comme une suite de Divinity: Original Sin, ce qui peut être une bonne ou une mauvaise chose selon les attentes des joueurs. Pour ceux qui recherchent l’expérience authentique de Baldur’s Gate, des jeux comme Pathfinder: Wrath of the Righteous pourraient être plus satisfaisants.
- Titre: Si on parlait de Baldur's Gates 3 ou plutôt de Divinity: Original Sin 3 ?
- Auteur: Seb95 alias Passionlinux
- Créé à : 2024-07-12 00:00:00
- Mis à jour à : 2024-07-12 00:00:00
- Lien: https://passiongnulinux.tuxfamily.org/blog/2024-07-12-baldurs-gates-ou-divinity-3/
- Licence: Cette œuvre est sous licence CC BY-NC-SA 4.0.