Changement de PC et de choix de la distribution.
Il me fallait aller vite et j'ai fais vite, le PC, mon principal, celui que je trimballe depuis les années 2008/2009 m'a lâché, c'est con mais il a fait son temps et surtout j'avais déjà opéré sur lui des réparations. Je n'aime pas changer alors comme avec moi c'est soit on le fait tant que je suis bien énervé et dans l'urgence, soit on attend et dans ce cas j'arrive à trouver un moyen de coller une rustine.
J'en avais vraiment marre de démarrer 10 fois --sans mentir--, attendre près d'une heure pour faire chauffer le PC pour que ce dernier ne freeze plus. Bien-sur quand celui-ci plantait, fallait l'éteindre directement par la prise électrique pas d'autre solution...
C'est un billet que je devais écrire mais il y a eu entre temps l'opération et depuis pas grand chose. Je continue de faire le fameux billet expliquant mes déboires, comme quoi Manjaro et MX_Linux ont beau avoir les faveurs des curieux, quand on est réaliste, ce genre de distributions ne tiennent pas sur la longueur.
C'est une totale galère, en fait oui et non, c'est dans ce genre de moment qu'on voit sur qui on peut vraiment compter, les anciens, les distributions qui sont là pratiquement depuis le début, les fameuses The Originals, je parle évidement de Debian/Ubuntu, Redhat/Fedora/Centos, SUSE/openSUSE. Le reste des distributions n'est que vernis, fond d'écran et couleurs. Si parfois certaines sortent du lot, comme Ubuntu --et c'est pour ça que je la met dans cette liste--, je pourrais aussi parler de la Calculate linux --bien que j'ai eu une mauvaise surprise avec dont la perte des données sur un disque--, le reste n'est qu'un thème différent: un peu de peinture sur les murs, de la moquette au lieu du lino,..., rien de plus.
Ce que je regrette c'est que beaucoup passent leur temps à cracher sur Ubuntu vis-à-vis des peu de retours de celle-ci envers le libre et de Debian alors que c'est une des seules --la seule?-- qui a poussé le concept de relation fusionnelle avec son aïeul. Dommage, ça la fout mal de rendre accessible un OS qui jusqu'à aujourd'hui ne représente rien ou pas grand chose en pourcentage, du moins sur le bureau...
Je ne dis pas qu'elle est parfaite --sérieusement qui l'est ?-- et je suis toujours farouchement opposé aux formats de paquets universels et aux quelques petites conneries que Ubuntu met en place de temps en temps, mais le reste du temps je suis jamais déçus d'une Ubuntu.
Dans le billet qui est en cours d'écriture, vous verrez à quel point ma Debian a pu me faire chier, au nom d'une prétendu liberté alors que mon matos a besoin de firmwares non libres. Vous verrez aussi que pour satisfaire l'installation des pilotes de ma carte Nvidia, j'ai désactivé le SECURE-BOOT, ai-je bien ou mal fait, je n'en sais rien, j'aurais préférer le garder activé et on verra par la suite car la seule distribution qui ne m’embête pas avec le SECURE-BOOT d'activé est openSUSE. Même Ubuntu se retrouve piégé de la soif de liberté de son ancêtre, elle arrive à faire une parade mais franchement on n'est pas dans la facilité décomplexante de l'openSUSE dans ce domaine.
Donc je refais un cahier des charges:
- distribution mère,
- de préférence paquets Deb, voir au pire RPM mais pas de distributions avec la blague DNFdragora,
- KDE Plasma, XFCE et GNOME dans le choix des environnements officiellement supportés,
- je dois savoir faire des paquets dessus, donc il me faut un environnement simple à mettre en place pour en faire,
- être facilement accessible pour y participer,
- une distribution à date de sortie fixe de préférence,
- une distribution avec beaucoup d’utilisateurs et de développeurs,
- pas de snap ou flatpack installés par défaut,
- ...
Je me moque de la légèreté, le PC étant récent, il supporte sans broncher et il est vivace, je suis dans les moins de 15 secondes pour démarrer et arriver sur mon plasma sur openSUSE Leap 15.1. La seule demande que je fais, c'est d'avoir autre chose que DNF comme gestionnaire de paquets, je ne l'aime pas, il est lent par rapport à ce que je connais, APT et Zypper, donc ça sera sans lui.
Pas plus de secrets, c'est encore Debian et openSUSE sur qui je reste, mais on va détailler plus dans un prochain billet.
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