Fedora, dites 33!
J’ai donc installé une Fedora 33 suite à l’intérêt grandissant pour cette distribution et malgré mon manque d’amour vis-à-vis de RedHat.
Bon, je ne vais pas faire durer le suspens plus longtemps, j’ai adoré cette version 33, de son installation avec son installateur Anaconda --et ce n’était pas gagné d’avance-- jusqu’à son utilisation.
Contrairement à mon dernier essai datant de 2018 (voir les billets “Je passe à Fedora!!!”, “Je passe à Fedora #2”, "Je passe à Fedora #3, "Je passe à Fedora #4 et enfin "Je ne passe pas à Fedora!.), j’ai vaincu mes vieux démons avec cette distribution, que ce soit avec l’installateur Anaconda et le partitionnement qui plantait facilement ou DNF que je trouvais aussi lent et le comparais à un pachyderme ou encore les dépôts RPMfusion activés mais les paquets non visibles pour certains, cette fois tout marche sans sourcilier. Donc pour remettre tout le monde dans le bain, en 2018 je disais ceci:
La dernière fois que j’ai parlé de Fedora, c’était le 8 mars de cette année, déjà plus d’un mois, j’avais entre autre remarqué une installation très light de l’environnement Gnome, un LibreOffice venant en anglais et non dans ma langue, seul logiciel de mémoire qui fut sans sa traduction mais en même temps c’est un cas que je n’ai plus vu depuis un baille et seulement sur des rollings ou des versions de développements ou sinon sur des distributions de seconds rangs comme Sabayon. Non mais le pire est à venir, DNF, bien que plus rapide que son prédécesseur, le nommé YUM, plus lent que URPMI(Mandriva/Mageia/openmandriva…) c’est dire… Pourtant bien plus récent que l’ancêtre APT, celui-ci arrive à le surpasser dans la vitesse de mise à jour et d’installation de paquets, mais j’y reviendrais.
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La lenteur de DNF est aussi un autre soucis, bon c’est pas au niveau de celle de Emerge mais ça reste long, on ne va pas en faire une pendule mais je pense qu’il y a beaucoup à faire pour améliorer le bestiau. …. L’installateur Anaconda a clairement des soucis, de lenteur d’une part, de stabilité au moment du partitionnement et puis au moment de l’installation en elle même j’ai eu des gels, soit la barre indiquait très vite 100% et restait comme ça dix minutes ou la barre montait doucement jusqu’à son arrêt en cours de route pendant un certain temps puis en allant sur la vue éclatée de GNOME et en revenant sur Anaconda, la barre se mettait à jour. …. Dernière chose qui ne me plaît pas des masses, c’est la logithèque de GNOME, je trouve chiant la non possibilité de cocher plusieurs paquets à installer, là dans la conception actuelle, il faut choisir/chercher son logiciel, et aller sur installer, puis sortir du résumé du programme et refaire l’opération pour un autre logiciel.
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Comme dit plus haut, je me suis jeté dessus, oui je suis un peu déçus de la Fedora, je reste avec des choses bancales, un DNF qui n’arrête pas de se plaindre sur les dépôts RPMFusion, Logiciel qui me donne des messages d’erreurs ou encore DNFdragora, le truc de Mageia avec un look digne des années 2000, qui souffre d’une lenteur qui me rappel celle de rpmdrake de Mandriva… Une simple recherche prends du temps, plusieurs secondes, bref des choses qui dans le cas de Apt ou Zypper ou encore de leur “GUI”(comme Synaptic et Yast) ne sont pas. On va me dire que c’est moi qui merde, peut être, je dis pas le contraire, mais quand on fait une simple recherche avec dnf search paquet qui nous balance le résultat comme un porc sans information de l’état des paquets (installé ou non) mais en nous séparant par correspondance exacte et ayant pour nom ou description le nom donné, ou avec dnf list paquet qui là aussi nous livre la recherche en séparant en deux les installés et installables, résultat dans les deux cas peu pratique et bien plus long à trouver ce que l’on recherche qu’avec Zypper et son joli tableau ou Apt et sa liste par ordre alphabétique avec statut des paquets. Aussi lenteur aussi bien perçue avec DNF au moment des recherches et des installations que dans dnfdragora qui lui bat des records en prenant du temps rien qu’en changeant le style de vue des paquets (tous ou groupe) comme à la grande époque de Mandriva. Bref, un billet sur ça est en finition.
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Je ne reviens pas sur les fonctions de recherche que je ne trouve pas aussi lisibles qu’avec APT et surtout ZYpp, je ne reviens pas non plus sur les demandes d’info sur un paquet qui sont très bien voir mieux que sous APT, et pareil que sous ZYpp. Par contre je remets une couche sur cette merde d’un autre temps qu’est le DNFdragora, c’est lent, ultra lent, c’est moche, ça manque d’options qu’on Synaptic (le plus vieux) et Yast-suppression-installation-de-paquets, ça plante,… C’est juste le truc de Mandriva/Mageia Drakerpm remis à jour mais restant merdique!
Je vais donc revenir sur l’installation, sur les soucis que j’ai eu ou non et sur mon ressenti général et en particulier sur DNF.
Je n’aime pas Anaconda, l’installateur de Fedora, je ne l’ai jamais aimé, que ce soit dans sa version 1 à l’époque de mes premières recherches pour une distribution (2005/2006) ou sa version 2 comme ici. Sauf que ça c’était avant, maintenant qu’il ne me fait plus de “merdes” ni avec le partitionnement ni autre chose, je dois dire qu’il me sort moins par les yeux, surtout qu’il est simple et va droit au but (comme les Marseillais).
Honnêtement et sans vouloir donner l’impression de changer comme il me plait d’avis, je trouve l’installateur vraiment simple bien qu’un peu opaque.
L’installation de l’environnement Gnome est toujours très light, pas de Brasero par exemple. Plus aucuns soucis de traduction, sauf Deluge qui est dans la langue système par défaut et qui est bizarrement l’anglais…
La lenteur de DNF c’est du passé, oui j’ai trouvé DNF très rapide, peut être même plus rapide que APT, mais je n’ai pas cherché à chronométrer donc pas de preuve, mais sur deux machines totalement différentes c’est le jour et la nuit entre la version de 2018 (une 28 de mémoire) et celle de la version 33 de 2020… L’installateur Anaconda ne m’a posé de soucis, ni de lenteur d’une part, ni de stabilité au moment du partitionnement et puis au moment de l’installation en elle même je n’ai pas eu les gels remarqués sur la version 28 (que ce soit la barre indiquant très vite 100% et restant comme ça dix minutes ou la barre montant doucement jusqu’à son arrêt en cours de route pendant un certain temps…). Pour la logithèque de GNOME, je trouve toujours aussi chiant et peu pratique la non possibilité de cocher plusieurs paquets à installer, là dans la conception actuelle, il faut choisir/chercher son logiciel, et aller sur installer, puis sortir du résumé du programme et refaire l’opération pour un autre logiciel. Je trouve aussi bizarre que les flatpacks ne soient pas proposés plus que ça (à part ceux du projet Fedora).
Ce qui me plaît moins c’est par exemple des paquets en version de développement comme Wesnoth (c’est la même chose pour openSUSE) alors que Mageia et surtout Archlinux ne s’y risquent pas. De mon coté je ne vois aucuns intérêts de proposer des versions de développement sans à coté de ça proposer la version stable. Une autre chose, c’est toujours les retours des commandes DNF, je trouve aussi bien la recherche que la fonction de lister les paquets toujours peu intuitives alors que sous openSUSE et son Zypper c’est clair et ordonné, même avec APT. Un truc con c’est qu’a aucun moment il n’est mit en avant les paquets si ils sont installés ou non sur l’hôte contrairement à APT et Zypper.
dnf search pelican
Dernière vérification de l’expiration des métadonnées effectuée il y a 1:38:32 le lun. 11 janv. 2021 18:55:00.
========================== Nom correspond à : pelican ==========================
python-pelican.src : A tool to generate a static blog from reStructuredText or
: Markdown input files
python3-pelican.noarch : A tool to generate a static blog from reStructuredText
: or Markdown input files
dnf list python-pelican
Dernière vérification de l’expiration des métadonnées effectuée il y a 1:39:16 le lun. 11 janv. 2021 18:55:00.
Paquets disponibles
python-pelican.src 4.5.4-1.fc33 copr:copr.fedorainfracloud.org:seb95:Pelican
Seule la commande info indique l’état du paquet:
dnf info python-pelican
Dernière vérification de l’expiration des métadonnées effectuée il y a 1:40:27 le lun. 11 janv. 2021 18:55:00.
Paquets disponibles
Nom : python-pelican
Version : 4.5.4
Publication : 1.fc33
Architecture : src
Taille : 1.3 M
Source : None
Dépôt : copr:copr.fedorainfracloud.org:seb95:Pelican
Résumé : A tool to generate a static blog from reStructuredText or
: Markdown input files
URL : http://getpelican.com
Licence : AGPLv3
Description : Pelican is a static site generator, written in Python_.
:
: * Write your weblog entries directly with your editor of choice
: (vim!) in reStructuredText_ or Markdown_
: * Includes a simple CLI tool to ...
J’ai quand même eu des ratés que je n’ai pas l’habitude d’avoir avec ma Debian ou même avec openSUSE, comme des paquets se disant non installable (iciKPatience):
J’ai su par la suite que j’avais déjà cliqué sur installer et qu’il finissait une tache avant de l’installer. Ou encore Thunderbird qui d’après logiciel pouvait être installé alors qu’il l’était déjà. Je pense que pour le coup c’est le mélange d’utilisation de DNF et logiciel de GNOME qui pousse le quiproquo.
J’ai été surpris de voir une demande de redémarrer pour faire une mise-à-jour, un truc qui me rappel un certain Windows… J’ai eu peur de la faire avec logiciel du coup je l’ai faite avec DNF.
Passage obligatoire: Debian ne m’habitue pas à ça mais openSUSE oui, donc ça me désoriente pas plus que ça, installation des codecs et autres via le dépôt externe RPMFusion. La doc est explicite, c’est simple à mettre en place, j’ai du reste choisi la méthode graphique avec Firefox et logiciel puis fini avec DNF.
On passe d’un GNOME 3.38.1 à un 3.38.2 et tout un tas de programmes qui changent aussi, on se croirait sur une rolling.
C’est un peu lourd l’ensemble avec plus de 2 go de RAM d’utilisé. On est loin de Debian mais c’est dans la lignée de Ubuntu et openSUSE.
Je me suis fais plaisir aussi avec la création de paquets RPM, j’ai eu des erreurs avec mock et j’ai été cherché de l’aide dans la documentation très fourni et sur les forum où j’ai été accueilli comme un roi (merci Lyes Saadi:-)).
J’accroche pour le moment, on verra au prochain épisode si j’ai installé la bête sur ma machine principale et en OS principale.
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