Si je devais commencer sous linux aujourd'hui?
Si je devais aller sous linux aujourd’hui, je ne saurais pas par quoi commencer, je pense même qu’aucunes distributions actuelles pourraient me retenir. C’est un constat dur que je fais mais tellement vrai au vu des quantités de distributions qui envahissent l’espace linuxien et qui n’apportent rien, encore moins une quelconque qualité.
En 2005, quand j’ai débuté sous linux, il y avait des grands noms, au delà des Debian, Arch (toute jeune), Gentoo, Slackware et j’en passe comme Fedora, qui sont toujours d’actualité mais qui ne sont pas destiné à faciliter la vie des nouveaux venues, on trouvait Ubuntu (toute jeune, première LTS avec sa 6.06 en 2006), Mandriva et SUSE/openSUSE. Ubuntu bien que jeune, nous apportait la Debian en la rendant accessible, c’était vraiment une Debian à peine rebuilder, un tremplin qui permettait par la suite d’utiliser une Debian. Mais surtout il y avait SUSE et Mandriva.
SUSE est toujours là avec sa openSUSE en partenariat avec la communauté, mais elle est à part, elle a toujours été facile d’utilisation tout en étant trop technique, Yast par exemple est simple et permet de facilement faire tout un tas de choses comme mettre en ligne un serveur de mail, FTP ou autre. Mais la gestion des dépôts a toujours été d’un compliqué et le manque de paquets par rapport aux autres y compris Fedora. Donc pas forcément la plus simple pour apprendre, bien que c’est celle-ci qui m’a mit le pied à l’étrier.
Il y avait aussi Fedora, mais comme aujourd’hui sinon plus, c’était avant tout un laboratoire. On repassera pour la stabilité.
C’est surtout Mandriva qui m’a convaincu à cette époque, simplicité, facilité, beaucoup de paquets et grosse communauté notamment francophone. Le défaut étant le saut de version peu ou mal pensé.
Je ne suis pas là en disant “avant c’était mieux” bien que, mais si je devais tenter l’aventure maintenant, faudrait comparer une époque où il en avait moins mais de meilleur qualité. Sans cracher, Mxlinux est vraiment pas mal, mais on sent l’amateurisme par moment (upgrade d’une version à une autre), Ubuntu qui se snaporise et s’alourdit n’a plus rien à voir avec une Debian, openSUSE change tous les matins son fonctionnement mais Leap était un excellent choix, Mint à ou avait une politique de mise à jour ambigu,… Mandriva est morte. reste les autres (?)ubuntu comme Xubuntu ou encore Kubuntu qui jouent moins la carte du snaps. Manjaro serait une possibilité, bien loin de ce que j’attends pour ma part en terme de stabilité, mais pourquoi pas.
Je pense, non je sais pas, peut être Xubuntu ou Mageia, bien que cette dernière est loin d’égaler ce que fut Mandriva.
Je ne sais même pas si le monde de Debian me tenterai, car en 2006/2007, j’ai enfin eu le courage de me mettre sur celle-ci, c’était une autre époque, elle apportait quelque chose qui n’était pratiquement nulle part autre, une stabilité à toute épreuve, des outils reconnus, un nombre de paquets inégalé… Ce n’est plus vraiment le cas de nos jours, Arch égale ou surpasse avec son AUR bien que celui-ci reste un dépôt de “recettes” à compiler directement sur sa machine lors de l’installation d’un paquet. Fedora ou encore openSUSE égalisent eux aussi plus ou moins. Car le soucis n’est pas de savoir combien de paquets sont disponibles dans une distribution, puisque les programmes sont découpés en autant de paquets que voulu, d’autres distributions ne découpent pas les dites paquets, ce qui compte vraiment est le nombre de paquets sources.
C’est un constat assez dur en somme, je trouve que ça devient moins fun, moins cool, moins sympa; toutes les distributions se ressemblent, se fondent dans la masse, c’est bien dommage.
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